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vendredi 7 mars 2014

En immersion

La cabane est tombée sur le chien. La balle à l'aile, la vie est belle. Les mouches ont changé d'âne. Il est grand temps de remettre l'église au centre du village. Le chat est maigre. C'est à la fin de la foire qu'on compte les bouses.
 
Tout va bien, merci. Je suis en immersion rugby. Oui, ce sport viril où les joueurs saignent, se plaquent, courent après un ballon ovale et auquel je ne comprends pas grand chose.
 
Mais voilà, avoir un homme passionné par ce sport incite à s'y intéresser un peu. Me voici donc fringante à un match un 14 février (France-Ecosse en 2009, des équipes en bois pour une rencontre insipide) et trimballée à un autre quelques années plus tard (France-Irlande en 2012, annulé à la dernière minute, terrain gelé, des supporters blasés et moi transie de froid et malade). 
 
Refroidie par ces deux expériences (au sens propre comme au sens figuré) et pas très persévérante, je refuse maintenant les virées au stade. Quitte à sombrer dans le cliché, c'est peut-être bien une affaire d'hommes. Les subtilités du sport en général me dépassent et je peste devant Stade 2 le dimanche, les retransmissions du Tournoi des Six Nations, des JO, des championnats d'Europe, du monde, tous sports confondus, etc.
 
Pourtant, lorsqu'il y a peu, mon homme m'annonce qu'il a envie qu'on aille voir un match de rugby à l'extérieur, je lui réponds tout feu tout flamme : "Où et quand?"*.
 
Qui sait? Je me prendrai peut-être au jeu cette fois-ci. La jument n'a pas encore tourné le dos au foin...
 
(*Réponse: à Edimbourg, ce week-end :-)